Thomas Sowell:Les Démocrates, les Noirs et les Républicains

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Thomas Sowell
né en 1930
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Auteur inclassable
Citations
« Les Démocrates sont bien trop dépendants des syndicats d'enseignants pour être capables de briser le monopole de l'école publique, pour éliminer les professeurs incompétents ou même pour insister sur l'apprentissage des bases, au lieu de cette éducation stupide et de cette l'ingénierie sociale d'amateurs que l'establishment adore. »
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Thomas Sowell:Les Démocrates, les Noirs et les Républicains
Les Démocrates, les Républicains et les Noirs


Anonyme


article tiré de The Jewish World Review (numéro du 28 septembre 2000), également disponible sur Newsmax.com

Aucun groupe ne vote plus fortement pour les Démocrates que les Noirs - et aucun groupe ne souffre qu'eux plus du résultat.

L'imagerie politique considère les Démocrates comme les meilleurs amis des Noirs, le parti des droits civiques, de l'affirmative action et des programmes sociaux destinés à aider les pauvres en général et les Noirs en particulier. Mais cette image et les faits sont deux choses très différentes.

Le fait est qu'il y eut un plus grand pourcentage de Républicains que de Démocrates à voter pour la Loi sur les Droits civiques [Civil Rights Act] de 1964 et pour celle sur le Droit de vote [Voting Rights Act] de 1965. Malgré tout le tapage médiatique fait à propos du drapeau confédéré flottant au-dessus du capitole de la Caroline du Sud, ce n'est pas un Républicain qui l'y a installé. C'est le sénateur démocrate Fritz Hollings, qui était gouverneur de la Caroline du Sud dans les années 1960, qui l'y a mis, à une époque où il était utilisé dans tout le Sud comme symbole de la résistance au mouvement des droits civiques.

Avec toutes les critiques sur le gouverneur du Texas, George W. Bush, pour ne pas avoir dit à l'Etat de Caroline du Sud ce qu'il fallait faire, il n'y eut pratiquement pas un mot où que ce soit sur le Démocrate Fritz Hollings. Voilà pour les médias.

Les démocrates peuvent prétendre avoir à leur crédit - si l'on peut dire - tous ces programmes sociaux du gouvernement, qui ont joué un si grand rôle dans la désintégration des familles. Ces programmes ont très peu fait pour réduire la pauvreté. Les Noirs ont plus fait pour réduire eux-mêmes leur pauvreté que le gouvernement ne l'a jamais fait.

Entre 1940 et 1960, le taux de pauvreté au sein des familles noires est tombé de 87 pour cent à 47 pour cent. On n'a pourtant pas créé de législation majeure sur les droits civiques, ni de programme d'aide de l'Etat-providence, durant cette période. La sortie continue des Noirs hors de la pauvreté durant les années 1960, lorsque leur taux de pauvreté a encore perdu 17 points, ne peut pas être attribué de façon arbitraire aux programmes de la Grande Société, car cette tendance avait déjà commencé plusieurs décennies avant la création de ces programmes. Quant à la première décennie de l'affirmative action - les années 1970 - le taux de pauvreté des Noirs n'a alors baissé que d'un pour cent.

L'éducation est pour beaucoup dans l'essor des Noirs. En 1940, les adultes noirs avaient en moyenne une scolarité d'à peine 5 ans. En 1960 elle est passée à 8 ans et en 1970 à 10 ans. A l'évidence, doubler la durée de l'éducation en une génération tend à augmenter le revenu, sans considération du Parti au pouvoir ni des politiques qu'il mène.

A notre époque de hautes technologies, l'éducation est encore plus importante. Aujourd'hui, rien n'est plus un handicap pour les Noirs qu'une éducation médiocre. Il y a de nombreuses raisons à cette médiocrité. En quoi peut-on comparer les Démocrates et les Républicains, quand il s'agit de l'éducation des jeunes Noirs ?

Les Démocrates sont bien trop dépendants des syndicats d'enseignants pour être capables de briser le monopole de l'école publique, pour éliminer les professeurs incompétents ou même pour insister sur l'apprentissage des bases, au lieu de cette éducation stupide et de cette l'ingénierie sociale d'amateurs que l'establishment adore.

Les Républicains ont une occasion en or d'offrir aux Noirs quelque chose que ne peuvent leur donner les Démocrates - le droit des parents de choisir l'école de leurs propres enfants. S'il y a un soutien politique pour les bons scolaires, il ne vient que des Républicains. Les Démocrates y sont totalement opposés - et ont des raisons de l'être, s'ils veulent continuer à récolter les millions de dollars de soutien des syndicats d'enseignants.

Un autre facteur du déclin de l'éducation américaine en général et de l'éducation des communautés minoritaires à faible revenu en particulier, réside dans la difficulté soit de punir soit d'exclure les étudiants perturbateurs et violents qui détruisent l'éducation des autres étudiants. Les juges de gauche ont presque fait une affaire fédérale des écoles qui mettent un frein aux étudiants violents et perturbateurs. Qui nomme les juges de gauche ? Habituellement les Démocrates, bien que des Républicains aient cafouillé et en aient aussi nommé quelques-uns.

Pages correspondant à ce thème sur les projets liberaux.org :

L'un des très lourds handicaps auxquels les étudiants noirs ont à faire face est l'idée qu'essayer d'apprendre est "agir blanc". Aussi autodestructrice que puisse être cette attitude, elle est le corollaire logique de la vision sociale qui dit le Blanc vous aura, quelque soit votre connaissance et aussi dur que vous essayez. Quel parti répand cette vision d'éternelle victime ? Quel parti accueille des activistes raciaux comme Al Sharpton, qui fait la promotion de ce tribalisme paranoïde ? Les Démocrates en général, Al Gore et Hillary Clinton en particulier.

Voilà les faits. Mais quel poids ont-ils un jour d'élection ?


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