catallaxia:Citations du jour/février

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Citations du mois de février.


[modifier]1 février


L'individualisme n'est pas la morale. Il est seulement la plus forte méthode morale que nous connaissons, la plus imprenable citadelle de la vertu et du bonheur.

Han Ryner
[modifier]2 février


De fil en aiguille, on en est finalement venu à l'égalité des conditions, à l'égalité des résultats, quelles que soient les actions individuelles, quels que soient les mérites ou les vices de chacun. La chance porte un nom nouveau : l'Etat Providence. L'égalité des chances, c'est l'égalité devant les bienfaits de la société. Dans cette logique, l'échec n'est pas admissible, l'inégalité est scandaleuse. Aujourd'hui l'égalité des chances est une forme d'envie (avoir tout ce qu'ont les autres), une forme d'incurie (avoir tout sans rien devoir à personne, faire n'importe quoi), une forme de folie vengeresse (« les ratés ne vous rateront pas », disait Céline).

Jacques Garello
[modifier]3 février


« Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté ; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l’aiment, et ils ne voient qu’avec douleur qu’on les en écarte. Mais ils ont pour l’égalité une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l’égalité dans la liberté, et, s’ils ne peuvent l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage. Ils souffriront la pauvreté, l’asservissement, la barbarie, mais ils ne souffriront pas l’aristocratie. »

Alexis de Tocqueville
[modifier]4 février


« L’égalité proclamée dans la déclaration des droits de l’homme de 1789, est une égalité de condition sociale qui rend possible une justice équitable. La loi est la même pour tous, c’est ce que ça veut dire. L’Etat idéologique a transformé cette égalité de droit en égalité de moyen, ce sont les clauses de moyens introduites dans la déclaration des droits de l’homme des constitutions de 1946 et 1958. L’Egalité n’est plus seulement la promesse que la justice ne tiendra pas compte du statut social des personnes comme sous la monarchie, mais qu’elle devient aussi une égalité matérielle des conditions. C’est mettre à mort l’équité dont le premier principe est " à chacun selon ses mérites " pour produire un principe contraire, le principe égalitaire qui est " ce qui est juste, c’est ce qui est égal ".  »

Claude Lamirand
[modifier]5 février


« Dans un ordre de marché de grande étendue les producteurs sont amenés à servir les gens sans connaître leurs besoins individuels. …[Cela] implique et requiert des vues morales assez différentes de celles d'une société où les gens voient à qui leur travail est utile. L'orientation indirecte par des revenus monétaires probables, qui servent d'indicateur des demandes d'autrui, (…) ne prescrivent pas des buts particuliers mais plutôt des règles générales bornant le champ des actions licites. »

Friedrich A. Hayek
[modifier]6 février


« Pour un libéral, la justice sociale ne se mesure pas à la dispersion des revenus. Elle consiste à créer les conditions qui donneront à chacun les mêmes chances de s'élever grâce à ses efforts. Pour schématiser, ce qui intéresse avant tout un libéral, c'est combien de pauvres deviennent riches et non pas combien il y a de pauvres et de riches. »

Jacques Garello
[modifier]7 février


« L'inégalité des revenus et des fortunes est un caractère inhérent de l'économie de marché. Son élimination détruirait complètement l'économie de marché. Les gens qui réclament l'égalité ont toujours à l'esprit un accroissement de leur propre pouvoir de consommation. Personne, en adoptant le principe d'égalité comme postulat politique, ne souhaite partager son propre revenu avec ceux qui en ont moins. Lorsque le salarié américain parle d'égalité, il veut dire que les dividendes des actionnaires devraient lui être attribués. Il ne suggère pas une réduction de son propre revenu au profit des 95 % de la population mondiale qui gagnent moins que lui. »

Ludwig von Mises
[modifier]8 février


« A partir du moment où quelqu’un s’enrichit plus vite que vous, une inégalité surgit. Sauf à contrôler la vie de tout le monde, l’inégalité est le résultat, à un instant donné, d’un processus de développement qui est par nature dynamique. Comme la croissance repose sur la libération des énergies et des potentiels de chacun, il en découlera nécessairement des trajectoires de revenus différentes. »

Jean-Louis Caccomo
[modifier]9 février


« Les vices ne sont pas des crimes : comme toutes sortes d'autres raisons d'en commettre, le vice peut inspirer le crime, mais il ne le constitue pas : il n'y a crime que s'il y a violation du Droit légitime de quelqu'un. »

François Guillaumat
[modifier]10 février


« De l'extrême gauche à une grande partie de la droite, les Français se disent "sociaux", et anti-libéraux. Ils veulent dire par là qu'ils s'intéressent au sort des plus défavorisés, alors que nous, les libéraux, qui défendons l'individu et l'économie de marché - rebaptisée loi de la jungle pour la circonstance - sommes des égoïstes, avides de profit. Or il se trouve que c'est exactement le contraire : c'est nous les généreux, et eux les prédateurs ! »

Jacques de Guenin
[modifier]11 février


« Nous ne devons pas être plus indulgents envers nous-mêmes que nous ne le sommes envers les autres, mais nous ne devons pas non plus être plus tolérants envers les autres que nous ne le sommes envers nous-même. Quand Montaigne critiquait sévèrement les crimes commis par les Européens pendant la conquête du Nouveau Monde, il le faisait au nom d’un principe universel auquel, à ses yeux, les Indiens eux-mêmes avaient droit. »

Jean-François Revel
[modifier]12 février


« Nous devons respecter la religion de notre prochain, mais seulement dans le sens et dans la mesure où nous respectons sa conviction que sa femme est belle et ses enfants intelligents. »

Henry Louis Mencken
[modifier]13 février


« Les aspirations présomptueuses selon lesquelles la « raison » devrait diriger sa propre croissance, ne pourraient avoir en pratique d'autre effet que d'entraîner la limitation de celle-ci, de la borner aux seuls résultats que peut prévoir l'esprit individuel qui dirige. Ces aspirations sont la conséquence directe d'une certaine espèce de rationalisme ; en réalité, c'est le résultat d'un rationalisme mal compris ou mal appliqué, qui échoue à reconnaître la mesure dans laquelle la raison individuelle est un produit de relations interindividuelles. Demander que tout, y compris la croissance de l'esprit humain, soit consciemment contrôlé, est en soi le signe d'une mauvaise compréhension du caractère général les forces que constitue la vie de l'esprit humain et de la société humaine. C'est le stade extrême des forces auto-destructives de notre civilisation « scientifique » moderne, de ce mauvais usage de la raison. »

Friedrich A. Hayek
[modifier]14 février


« Le phénomène le plus effarant dans le socialisme est que ceux qui assurent leur subsistance et celle de leur famille sont considérés comme égoïstes. En réalité, celui qui assure par ses propres moyens sa subsistance et qui ne tombe pas à la charge de personne se comporte de manière réellement solidaire et sociale. »

Christoph Blocher
[modifier]15 février


« En matière de "justice sociale", quelle est l’action humaine qui pourrait être réputée injuste ? Qui est le responsable de l’injustice ? On comprend qu’un criminel finisse ses jours en prison pour avoir enfreint une règle, qui est celle du respect des biens et des personnes. On ne voit pas en quoi consiste l’injustice sociale, puisque ceux qui en parlent et s’en réclament se réfèrent à une règle (en principe une règle de distribution des revenus ou des richesses). Une conséquence de cette évidence est que l’injustice sociale s’auto-génère. Il suffit que quelqu’un définisse une nouvelle norme de justice sociale pour que de nouvelles injustices apparaissent. Ce sera donc une surenchère permanente, En d’autres termes, il n’existe pas de situation sociale dans laquelle on peut dire « justice est faite ». Concept purement arbitraire et quantitatif, la "justice sociale" n’obéit à aucune règle morale. »

Anthony de Jasay
[modifier]16 février


« Le libéral combat les inégalités vraiment injustes, c'est à dire celles qui profitent aux hommes politiques et aux fonctionnaires, et les inégalités qui résultent du vol ou de la coercition, qui sont souvent le fait de l'Etat, ou le fait que l'Etat ne fait pas son travail. Le socialiste, lui, recherche l'égalité de résultat, et c'est ainsi que dans ce pays tout est fait pour encourager celui qui ne veut rien faire, et tout est fait pour mettre des bâtons dans les roues à celui qui entreprend. C'est ainsi que l'Education Nationale, n'ayant pas réussi à uniformiser les résultats des élèves par le haut, s'est résigné à les uniformiser par le bas. »

Jacques de Guenin
[modifier]17 février


« Le Laissez-faire, ce n'est pas l'anarchie : ce sont les Droits de l'homme ; une autre de ses définitions est : le respect absolu des droits de propriété. C'est donc le contraire de l'absence de toute règle : pour se conformer aux lois de la réalité, la liberté totale implique logiquement que personne n'ait le pouvoir de violer la liberté d'autrui. Le principe laissez-fairiste contient en fait à lui seul l'ensemble des règles de droit qui font des rapports civilisés entre les hommes ; il ordonne de respecter la possession naturelle, le contrôle des choses produites par l'action passée, et préserve toutes les possibilités de l'action future. »

François Guillaumat
[modifier]18 février


« Le seul vrai et grand débat est celui qui doit opposer les défenseurs d'une vision humaniste du libéralisme aux constructivistes de tous partis et de toutes origines intellectuelles. »

Pascal Salin
[modifier]19 février


« Combinée avec la liberté d'usage de la propriété, la libre négociabilité des droits donne ainsi naissance à un véritable circuit « cybernétique » dont la vertu est de replacer la pression des égoïsmes privés dans le cadre d'un système de motivations et de sanctions individuelles qui favorisent la plus grande efficacité, sans que, pour autant, celle-ci soit recherchée consciemment. »

Henri Lepage
[modifier]20 février


« Les vices sont les actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont les actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui. Les vices sont simplement les erreurs que commet un homme dans la recherche de son bonheur personnel. Contrairement aux crimes, ils n’impliquent aucune intention criminelle envers autrui, ni aucune atteinte à sa personne ou à ses biens. »

Lysander Spooner
[modifier]21 février


« l’épicurisme est d’une certaine façon la première philosophie libertarienne de l’histoire. La société juste est fondée sur une entente de n’agresser personne et de collaborer avec tous pour viser le bonheur. L’État ne joue aucun rôle dans le monde idéal d’Épicure. Tout revient aux désirs et à l’action individuels. L’épicurisme a influence de nombreux auteurs libéraux classiques, et devrait figurer à mon avis comme l’une des philosophies les plus importantes dans le développement de la civilisation occidentale, même si elle est aujourd’hui considérée comme plutôt marginale. »

Martin Masse
[modifier]22 février


« Imposer des transferts obligatoires, c’est-à-dire prendre des ressources à ceux qui les ont créées par leurs propres efforts pour les remettre à d’autres qui ne les ont pas créées, quelles que soient les situations respectives des uns et des autres, revient à dire que les seconds ont des droits sur les premiers. Mais il est totalement incohérent de vouloir défendre la liberté humaine et d’admettre en même temps l’idée que quelqu’un a des droits sur vous et sur vos propriétés, c’est-à-dire sur le produit de votre activité. Il existe de ce point de vue une différence radicale entre les transferts obligatoires et les transferts volontaires – inspirés par l’altruisme et la morale individuelle – car on ne peut légitimement transférer que ce que l’on possède légitimement. Et on ne peut donc légitimement recevoir que ce qui vous est transféré volontairement par un propriétaire légitime. Tout le reste est violence et ne peut être que violence. La politique sociale, c’est donc la guerre des uns contre les autres. Et c’est une imposture que d’utiliser le beau mot de justice pour couvrir des actes de violence qui sont à l’opposé de la vraie solidarité et de la vraie charité. »

Pascal Salin
[modifier]23 février


« Ce fut lorsque l'on passa de la société de face à face, ou du moins du groupe restreint composé de membres connus et reconnaissables, à la société ouverte, abstraite, qui n'était plus soudée par des buts communs, mais seulement par l'obéissance aux mêmes règles abstraites. Ce que l'homme eut le plus de mal à comprendre, fut probablement que les seules valeurs communes d'une société ouverte et libre n'étaient pas des objectifs concrets à atteindre, mais seulement des règles de conduite abstraites admises par tous, lesquelles assuraient le maintien d'un ordre tout aussi abstrait qui procurait simplement à l'individu de meilleures perspectives de réussite dans ses initiatives, mais ne lui ouvrait aucune créance sur des biens particuliers. »

Friedrich A. Hayek
[modifier]24 février


« On dit de Dieu : « Les noms ne le nomment pas. » Cela est également juste de Moi : aucun concept ne m'exprime, rien de ce qu'on donne comme mon essence ne m'épuise, ce ne sont que des noms. On dit encore de Dieu qu'il est parfait et n'a nulle vocation de tendre vers une perfection. Et Moi ? Je suis le propriétaire de ma puissance, et je le suis quand je me sais Unique. Dans l'Unique, le possesseur retourne au Rien créateur dont il est sorti. Tout Être supérieur à Moi, que ce soit Dieu ou que ce soit l'Homme, faiblit devant le sentiment de mon unicité et pâlit au soleil de cette conscience. Si je base ma cause sur Moi, l'Unique, elle repose sur son créateur éphémère et périssable qui se dévore lui-même, et je puis dire : Je n’ai basé ma cause sur Rien. »

Max Stirner
[modifier]25 février


« L'égalité la plus fondamentale entre les hommes est sans doute liée au fait qu'ils sont des êtres humains, et que par nature ils ont une dignité et une vocation que ne possède aucune autre espèce. (...) Cette égalité fondamentale et personnelle prend corps avec l'égalité des droits. Ce qui sépare une société barbare d'une société civilisée, c'est que des règles sociales sont établies et respectées pour garantir les droits individuels qui permettent à l'homme de vivre dignement. »

Jacques Garello
[modifier]26 février


« Le constructivisme, c'est l'idée que le monde peut se résumer à une partie de SimCity : qu'il y a un nombre de paramètres limités, que les réactions des agents économiques à vos décisions sont préprogrammées et donc prévisibles, et que vous êtes un dictateur omnipotent et immortel, arrivé là on ne sait comment, mais sachant mieux que les individus concernés ce qui est bien pour eux et ce que leur avenir doit être, et que les individus, justement, ne sont rien d'autre que des pixels qui bougent et que vous pouvez donc diriger à votre guise. »

Turion Lugol
[modifier]27 février


« Marx et les marxistes et au premier rang d'entre eux le philosophe prolétaire Dietzgen ont enseigné que la pensée est déterminée par la situation de classe de celui qui pense. Ce que la pensée produit n'est pas la vérité, mais des idéologies. Ce mot signifie, dans le contexte de la philosophie marxiste, un déguisement de l'intérêt égoïste de classe à laquelle appartient l'individu qui pense. C'est pourquoi il est inutile de discuter quoi que ce soit avec des personnes d'une autre classe sociale. Les idéologies n'ont pas besoin d'être réfutées par un raisonnement déductif ; elles doivent être démasquées en dénonçant la situation de classe, l'arrière-plan social de leurs auteurs. Ainsi les marxistes ne discutent pas les mérites des théories physiques ; ils dévoilent simplement l'origine bourgeoise des physiciens.

Les marxistes ont eu recours au polylogisme parce qu'ils ne pouvaient pas réfuter par des méthodes logiques les théories développées par les économistes bourgeois ou des déductions tirées des théories démontrant le caractère impraticable du socialisme. Ne pouvant démontrer rationnellement la solidité de leurs propres thèses ou la fragilité des idées de leurs adversaires, ils ont dénoncé les méthodes logiques acceptées. Le succès de ce stratagème marxiste fut sans précédent. Il a servi de preuve contre toute critique rationnelle aux absurdités de la soi-disant économie et la soi-disant sociologie marxistes. Ce n'est que par supercherie logique du polylogisme que l'étatisme pouvait s'implanter dans les esprits modernes. »

Ludwig von Mises
[modifier]28 février


« Selon une idéologie que l’écrivain Joseph Sobran qualifie de "victimologie officielle", certains groupes d’individus sont désignés comme Victimes d’Etat, on pourrait dire "Victimes en carte". Ces groupes, toujours plus nombreux, sont censés être, ou avoir été, les victimes d’autres groupes appelés Oppresseurs officiels. Le devoir de l’Etat est alors de déverser richesses, emplois, postes et privilèges innombrables sur la tête des Victimes aux dépens, bien entendu, des prétendus Oppresseurs. C’est une forme particulièrement grotesque de réparation ou de compensation puisque les "Oppresseurs" n’ont personnellement fait aucun tort à quiconque et que les "Victimes" n’ont jamais souffert de leur fait. Privilèges et pénalités sont distribués sous le seul prétexte que de groupes similaires pourraient avoir été des victimes ou des oppresseurs dans le passé – un passé parfois fort lointain.

« Par-dessus le marché, on n’a jamais fait mention d’une date à laquelle cesseraient ces "réparations", apparemment destinées à se perpétuer à jamais, ou du moins jusqu’à ce que la communauté des Victimes soit déclarée en tous points "égale" à celle des Oppresseurs. Comme c’est la "nouvelle classe dirigeante" qui devrait faire cette déclaration, alors qu’elle est installée dans un système de redistributions massives, tout en prélevant au passage de coquets pourcentages en "frais de dossier", on peut être sûr que le bulletin de victoire finale ne sera jamais publié.

« A ce jour, l’ensemble des Victimes officielles inclut (je tiens à rappeler qu’étant moi-même Juif je suis une Victime Officielle, et donc officiellement autorisé à dire ces choses) : les Noirs, les Juifs, les Asiatiques, les femmes, les jeunes, les vieillards, les "sans-abri", les homosexuels et – dernière catégorie – les "handicapés". Ce qui permet d’identifier les Oppresseurs comme étant des Blancs mâles, d’âge moyen, hétérosexuels, chrétiens, non handicapés et ayant un logement. »

Murray Rothbard
[modifier]29 février


« Ceux en particulier qui depuis des décennies, ont admis l'incitation à la haine de classe et à la discrimination contre les riches n'auront pas à s'étonner si l'origine ethnique devient à son tour un prétexte à des politiques de discrimination. Il n'y a pas de différence, en morale ni en Droit, entre la discrimination politique contre les riches et celle qui frappait les juifs. Le nazisme est d'abord un socialisme. »

François Guillaumat