Différences entre les versions de « François-René Rideau:Qu'est-ce que le libéralisme ? »

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Le libéralisme ne s'oppose pas au progrès social; bien au contraire. S'il s'oppose au socialisme, c'est en ce que ce dernier demande ''à l'État'' ce progrès. Le libéral sait bien qu'il ne ressort de l'État que ce que la société y met, diminué de tout ce que l'État consomme à son propre fonctionnement, que toute richesse créée par l'État aura été dépensée en impôt, augmentée du prix du pesant appareil étatique et de l'inefficacité naissant de l'absence de concurrence; le libéral sait qu'en enseignant aux citoyens de tout attendre de l'État, on aboutit qu'à les déresponsabiliser, et partant, à liquéfier la société entière; qu'en faisant reposer la "solidarité" sur l'État, on détruit la solidarité chez les citoyens. Pour le libéral, le progrès social est l'affaire et la responsabilité de chaque citoyen. L'État peut tout au plus et doit tout au moins garantir à chaque citoyen les moyens légaux de s'exprimer, par l'existence et la disponibilité d'infrastructures publiques (voies de communications, lieux de rencontre et d'échange, etc); mais cette garantie n'implique aucunement une gestion directe, loin de là, et bien au contraire; et il n'y a strictement aucune raison d'accorder des privilèges supplémentaires (ou de demander des sacrifices extraordinaires) à ceux qui rendraient des services à la société, hormis leur juste rémunération.
Le libéralisme ne s'oppose pas au progrès social; bien au contraire. S'il s'oppose au socialisme, c'est en ce que ce dernier demande ''à l'État'' ce progrès. Le libéral sait bien qu'il ne ressort de l'État que ce que la société y met, diminué de tout ce que l'État consomme à son propre fonctionnement, que toute richesse créée par l'État aura été dépensée en impôt, augmentée du prix du pesant appareil étatique et de l'inefficacité naissant de l'absence de concurrence; le libéral sait qu'en enseignant aux citoyens de tout attendre de l'État, on aboutit qu'à les déresponsabiliser, et partant, à liquéfier la société entière; qu'en faisant reposer la "solidarité" sur l'État, on détruit la solidarité chez les citoyens. Pour le libéral, le progrès social est l'affaire et la responsabilité de chaque citoyen. L'État peut tout au plus et doit tout au moins garantir à chaque citoyen les moyens légaux de s'exprimer, par l'existence et la disponibilité d'infrastructures publiques (voies de communications, lieux de rencontre et d'échange, etc); mais cette garantie n'implique aucunement une gestion directe, loin de là, et bien au contraire; et il n'y a strictement aucune raison d'accorder des privilèges supplémentaires (ou de demander des sacrifices extraordinaires) à ceux qui rendraient des services à la société, hormis leur juste rémunération.


== Ce que le libéralisme n'est pas : ==
== Ce que le libéralisme n'est pas ==


Ce n'est pas une pratique économique donnée, mais un mouvement de pensée, qui, partant des résultats de la science et notamment de l'économie politique, prônent la liberté en toute chose, pour le bien-être spirituel et physique, la prospérité, qu'elle engendre, et dont elle assure la stabilité. Des pratiques données peuvent mettre plus ou moins en application certaines idées du libéralisme, de même qu'une technologie donnée met plus ou moins en application certaines idées de la science physique. Certaines pratiques ont des buts avoués contraires à leurs effets, tels que prédits par l'économie politique, et vérifiée chaque jour; ces pratiques sont en cela contraire à l'économie politique elle-même. Certaines pratiques délibérément mènent à l'oppression, ou sa conséquence indirecte, la ruine, et sont ainsi contraires au libéralisme.
Ce n'est pas une pratique économique donnée, mais un mouvement de pensée, qui, partant des résultats de la science et notamment de l'économie politique, prônent la liberté en toute chose, pour le bien-être spirituel et physique, la prospérité, qu'elle engendre, et dont elle assure la stabilité. Des pratiques données peuvent mettre plus ou moins en application certaines idées du libéralisme, de même qu'une technologie donnée met plus ou moins en application certaines idées de la science physique. Certaines pratiques ont des buts avoués contraires à leurs effets, tels que prédits par l'économie politique, et vérifiée chaque jour; ces pratiques sont en cela contraire à l'économie politique elle-même. Certaines pratiques délibérément mènent à l'oppression, ou sa conséquence indirecte, la ruine, et sont ainsi contraires au libéralisme.
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