Différences entre les versions de « Ludwig von Mises:Un porte-parole étranger de la liberté (sur l'Allemagne) »

aucun résumé de modification
 
 
Ligne 7 : Ligne 7 :
}}
}}
{{titre|Un porte-parole étranger de la liberté|[[Ludwig von Mises]]|Texte publié initialement dans ''The Freeman'', mars 1961, republié dans ''Economic freedom and interventionism'' (1980). Ce recueil est disponible (en anglais) sur le site du Ludwig von Mises Institute.<br>traduit par Hervé de Quengo}}
{{titre|Un porte-parole étranger de la liberté|[[Ludwig von Mises]]|Texte publié initialement dans ''The Freeman'', mars 1961, republié dans ''Economic freedom and interventionism'' (1980). Ce recueil est disponible (en anglais) sur le site du Ludwig von Mises Institute.<br>traduit par Hervé de Quengo}}
<div class="text">
Les grandes catastrophes qui sont arrivées en Allemagne dans la première partie de notre siècle sont l'effet inévitable de ses politiques économiques et générales. Ces catastrophes n'auraient jamais eu lieu, ou auraient été bien moins nuisibles, s'il y avait eu dans le pays une résistance visible à la dérive des politiques officielles. Malheureusement, la caractéristique de l'Allemagne était une soumission stricte, que ce soit à l'époque de Bismarck ou plus tard, pendant la Première guerre mondiale avec le général Erich Ludendorff, ou encore sous Hitler. Il n'y avait pratiquement pas de critique des politiques économiques interventionnistes et encore moins des politiques inflationnistes. Le grand économiste Edwin Cannan (1851-1935) a écrit que, si quiconque avait eu l'impertinence de lui demander ce qu'il faisait pendant la Grande Guerre, il aurait répondu : "J'ai protesté". La crise en Allemagne consistait dans le fait qu'il n'y avait pas, que ce soit avant l'armistice de 1918 ou plus tard, quiconque pour protester contre les folies de sa gestion financière et monétaire. Avant 1923 aucune revue ni aucun journal allemand, lors de ses comptes rendus de la chute progressive du pouvoir d'achat du mark, n'a jamais mentionné l'augmentation de l'impression des billets de banque. Il était considéré comme anti-allemand de ne pas accepter les interprétations "loyales" du phénomène, qui rendaient responsables de tous les maux la politique des Alliés et le Traité de Versailles.
Les grandes catastrophes qui sont arrivées en Allemagne dans la première partie de notre siècle sont l'effet inévitable de ses politiques économiques et générales. Ces catastrophes n'auraient jamais eu lieu, ou auraient été bien moins nuisibles, s'il y avait eu dans le pays une résistance visible à la dérive des politiques officielles. Malheureusement, la caractéristique de l'Allemagne était une soumission stricte, que ce soit à l'époque de Bismarck ou plus tard, pendant la Première guerre mondiale avec le général Erich Ludendorff, ou encore sous Hitler. Il n'y avait pratiquement pas de critique des politiques économiques interventionnistes et encore moins des politiques inflationnistes. Le grand économiste Edwin Cannan (1851-1935) a écrit que, si quiconque avait eu l'impertinence de lui demander ce qu'il faisait pendant la Grande Guerre, il aurait répondu : "J'ai protesté". La crise en Allemagne consistait dans le fait qu'il n'y avait pas, que ce soit avant l'armistice de 1918 ou plus tard, quiconque pour protester contre les folies de sa gestion financière et monétaire. Avant 1923 aucune revue ni aucun journal allemand, lors de ses comptes rendus de la chute progressive du pouvoir d'achat du mark, n'a jamais mentionné l'augmentation de l'impression des billets de banque. Il était considéré comme anti-allemand de ne pas accepter les interprétations "loyales" du phénomène, qui rendaient responsables de tous les maux la politique des Alliés et le Traité de Versailles.


Ligne 22 : Ligne 23 :


[1]. Konrad Adenauer (1876-1967) fut Chancelier de la RFA de 1949 à 1963
[1]. Konrad Adenauer (1876-1967) fut Chancelier de la RFA de 1949 à 1963
 
</div>
[[wl:Ludwig von Mises]]
[[wl:Ludwig von Mises]]
{{Ludwig von Mises}}
{{Ludwig von Mises}}
3 471

modifications