Différences entre les versions de « Milton Friedman:Le problème du bon scolaire »

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{{titre2|Le problème du bon scolaire|Analyse de [[:wl:William L. Anderson|William L. Anderson]]|article du 19 septembre 2000 paru sur le site du Mises Institute<br>traduit par Hervé de Quengo}}
{{titre2|Le problème du bon scolaire|Analyse de [[:wl:William L. Anderson|William L. Anderson]]|article du 19 septembre 2000 paru sur le site du Mises Institute<br>traduit par Hervé de Quengo}}
 
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''Pour un article récent de Jean-Gilles Malliarakis (tiré de son bulletin quotidien, que vous pouvez recevoir tous les jours en lui écrivant) favorable au bon scolaire, voir les archives de Tocqueville magazine [NdT].''
''Pour un article récent de Jean-Gilles Malliarakis (tiré de son bulletin quotidien, que vous pouvez recevoir tous les jours en lui écrivant) favorable au bon scolaire, voir les archives de Tocqueville magazine [NdT].''


Les bons scolaires [les « [[Chèque éducation|chèques-éducation]] »] sont devenus un des points brûlants de la campagne [américaine] électorale actuelle, et sont supposés séparer les Démocrates socialistes des Républicains conservateurs [j'ai traduit le terme ''liberal'' par socialiste, qui est, hélas, sa signification aux Etats-Unis. NdT]. Les socialistes prétendent que les bons scolaires seraient préjudiciables au système d'éducation publique, alors que les conservateurs pensent qu'un programme de bons scolaires est la clé pour améliorer les possibilités d'éducation des enfants de familles à faible revenu. Comme il est courant dans le marécage politique actuel, les deux clans ont en grande partie tort.
Les bons scolaires [les « [[:wl:Chèque éducation|chèques-éducation]] »] sont devenus un des points brûlants de la campagne [américaine] électorale actuelle, et sont supposés séparer les Démocrates socialistes des Républicains conservateurs [j'ai traduit le terme ''liberal'' par socialiste, qui est, hélas, sa signification aux Etats-Unis. NdT]. Les socialistes prétendent que les bons scolaires seraient préjudiciables au système d'éducation publique, alors que les conservateurs pensent qu'un programme de bons scolaires est la clé pour améliorer les possibilités d'éducation des enfants de familles à faible revenu. Comme il est courant dans le marécage politique actuel, les deux clans ont en grande partie tort.


La plupart des adversaires du bon scolaire se divisent en deux catégories. Comme dit plus haut, ceux qui se retrouvent dans la première catégorie considèrent le bon scolaire comme une menace envers le statu quo de l'éducation publique, parce qu'ils craignent que beaucoup de parents choisiraient de mettre leurs enfants dans des écoles privées s'ils avaient l'argent pour le faire. D'un autre côté, ceux qui se retrouvent dans la deuxième catégorie considèrent le bon scolaire comme un Cheval de Troie, un mécanisme au travers duquel les autorités gouvernementales seraient capables de contrôler les écoles privées.
La plupart des adversaires du bon scolaire se divisent en deux catégories. Comme dit plus haut, ceux qui se retrouvent dans la première catégorie considèrent le bon scolaire comme une menace envers le statu quo de l'éducation publique, parce qu'ils craignent que beaucoup de parents choisiraient de mettre leurs enfants dans des écoles privées s'ils avaient l'argent pour le faire. D'un autre côté, ceux qui se retrouvent dans la deuxième catégorie considèrent le bon scolaire comme un Cheval de Troie, un mécanisme au travers duquel les autorités gouvernementales seraient capables de contrôler les écoles privées.
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En d'autres termes, si l'idée des bons scolaires sonne bien pour ceux qui pensent avec raison que le monopole de l'école publique doit être mis en question, les programmes pour les mettre en oeuvre ont trop de défauts. Les bons ne créent pas les conditions d'un véritable marché parce qu'ils ne sont pas une propriété privée. Au contraire, comme l'idée de Lange du "socialisme de marché", ils sont une demi-mesure qui enfermerait en définitive les écoles privées dans un piège pire que celui qui existe aujourd'hui.  
En d'autres termes, si l'idée des bons scolaires sonne bien pour ceux qui pensent avec raison que le monopole de l'école publique doit être mis en question, les programmes pour les mettre en oeuvre ont trop de défauts. Les bons ne créent pas les conditions d'un véritable marché parce qu'ils ne sont pas une propriété privée. Au contraire, comme l'idée de Lange du "socialisme de marché", ils sont une demi-mesure qui enfermerait en définitive les écoles privées dans un piège pire que celui qui existe aujourd'hui.  
 
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