catallaxia:Citations du jour/octobre

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Citations du mois d'octobre.


[modifier]1 octobre


« On a maintenant tâté de toutes les variantes de l’étatisme et elles ont toutes échoué. Partout dans le monde occidental au début du XXeme siècle les chefs d’entreprise, les politiciens et intellectuels s’étaient mis à appeler de leurs voeux un "nouveau" système d’économie mixte, de domination étatique, à la place du laissez-faire relatif du siècle précédent. De nouvelles panacées, attrayantes à première vue, comme le socialisme, l’Etat corporatiste, l’Etat-Providence-Gendarme du monde, etc. ont été essayées et toutes ont manifestement échoué. Les argumentaires en faveur du socialisme et de la planification étatique apparaissent maintenant comme des plaidoyers pour un système vieilli, épuisé et raté. Que reste-t-il à essayer sinon la liberté ? »

Murray Rothbard
[modifier]2 octobre


« Croire que les hommes ne sont pas assez intelligents pour s'entendre en société sans l'intervention de l'Etat relève d'une conception archaïque de la condition humaine. »

Alain Dumait
[modifier]3 octobre


« Le socialisme triomphera sous la forme du socialisme d'État. La bourgeoisie, au lieu de s'opposer aux progrès de ce dernier, le favorise autant qu'il est en son pouvoir. Chacun tâche de happer un morceau du budget, les citoyens ne voient dans les administrations de l'État, des provinces et des communes que des instruments pour se dépouiller les uns les autres. Quelqu'un voudrait-il s'en abstenir qu'il ne pourrait pas. Toutes les fois que les citoyens se sont réunis dans le simple but de résister à une spoliation dont ils étaient les victimes, ils ont échoué. Quand, au contraire, ils se réunissent pour obtenir leur part du gâteau, le succès couronne assez généralement leurs efforts. C'est la fable du chien qui portait le dîner de son maître. (...) Tant que subsistera le sentiment qui porte les hommes à s'entre dépouiller au moyen des administrations publiques, les budgets augmenteront, jusqu'à ce qu'enfin, ils produisent la ruine des peuples et qu'un gros dogue prenne la place de cette meute affamée. Il mangera pour quatre, mais il pourra encore y avoir économie, s'il empêche de dévorer ceux qui mangeaient pour huit. »

Vilfredo Pareto
[modifier]4 octobre


« L’étatiste est un homme qui est en train de devenir socialiste, et s’il meurt sans le devenir, c’est qu’il n’a pas assez vécu pour le devenir. »

Emile Faguet
[modifier]5 octobre


« Je crois bien qu’il n’y a pas de libéraux en France. On croit qu’il y a plusieurs partis en France ; c’est une erreur. Il n’y en a qu’un : c’est l’Etatisme. Tous les Français sont étatistes. A ce compte là, la fameuse unité morale devrait exister ; seulement, si tous les Français sont étatistes, chacun veut l’Etat pour lui et au service de ses intérêts et de ses passions ; et cela ne fait qu’un seul parti en théorie, mais en fait beaucoup en pratique. »

Emile Faguet
[modifier]6 octobre


« L’étatisme est la croyance en l'État (c'est-à-dire la coercition par un monopole) comme la solution magique à tous les problèmes ; la superstition selon laquelle il suffit que le gouvernement "débloque" des fonds, pour que n'importe quel problème soit résolu, comme si ces fonds tombaient du ciel, et que le gouvernement était un plombier appelé par Dieu pour réparer la tuyauterie défaillante par laquelle Il nous alimente de sa manne céleste. »

Faré
[modifier]7 octobre


« Il n'y a fondamentalement que deux manières de coordonner les activités économiques de millions de personnes. La première est la direction centralisée, qui implique l'usage de la coercition : c'est la technique de l'armée et de l'Etat totalitaire moderne. La seconde est la coopération volontaire des individus : c'est la technique du marché. »

Milton Friedman
[modifier]8 octobre


« Le totalitarisme est bien autre chose que la simple bureaucratie. C'est la soumission totale de l'individu, dans le travail et dans le loisir, aux ordres des dirigeants et des fonctionnaires. Il réduit l'homme à n'être qu'un rouage dans un mécanisme de contrainte et de coercition qui embrasse tous les aspects de la vie individuelle. Il oblige l'individu à renoncer à toute activité que l'État n'approuve pas. Il transforme la société en une armée du travail admirablement disciplinée, disent les défenseurs du socialisme, en un bagne, répliquent ses adversaires. En tout cas, il rompt de façon radicale avec le mode de vie auquel les nations civilisées étaient traditionnellement attachées. »

Ludwig von Mises
[modifier]9 octobre


« Ce n'est pas l'Allemagne qui va devenir bolchevique mais le bolchevisme qui se transformera en une sorte de national-socialisme. En plus il y a plus de liens qui nous unissent au bolchevisme que d'éléments qui nous en séparent. Il y a par-dessus tout, un vrai sentiment révolutionnaire, qui est vivant partout en Russie sauf là où il y a des Juifs marxistes. J'ai toujours fait la part des choses, et toujours enjoint que les anciens communistes soient admis dans le parti sans délai. Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui. »

Adolphe Hitler
[modifier]10 octobre


« Il ne faut pas considérer le libéralisme comme l'envers du socialisme, c'est-à-dire comme une recette mirobolante qui garantirait des solutions parfaites, quoique par des moyens opposés à ceux des socialistes. »

Jean-François Revel
[modifier]11 octobre


« Le peuple ne peut déléguer au gouvernement le droit de faire quoi que ce soit que les individus n'auraient pas le droit de faire eux-mêmes. »

John Locke
[modifier]12 octobre


« Qu’est-ce que le patriotisme et, avant cela, qu’est-ce qu’une nation ? Elle est pour moi un ensemble de sentiments d’appartenance à une tradition, à une histoire, à une aire culturelle, etc. Sentiments assez variables d’un individu à un autre. Or, le sens de ce mot a aujourd’hui changé : l’Etat a en quelque sorte nationalisé la nation en prétendant en être le défenseur. C’est absurde et inadmissible, puisque c’est une question de sentiments personnels. On en arrive à cette notion d’intérêt économique national, tout aussi absurde, que l’Etat prétend prendre en main. Il n’existe en réalité que des intérêts particuliers qui entrent en contact les uns avec les autres. »

Pascal Salin
[modifier]13 octobre


« J'ai lutté contre le communisme avant tout au nom de la dignité humaine et du droit à la vie. Que la faillite permanente et ridicule des économies administrées ne fût pas sans apporter quelques arguments aux économistes libéraux - encore que bien des socialistes le nient aujourd'hui farouchement - c'était incontestable, mais ce n'était pas l'essentiel. Quand on se trouve dans une prison doublée d'un asile de fous et d'une association de meurtriers, on ne se demande pas s'il faut les détruire au nom du libéralisme, de la social-démocratie, de la "troisième voie", du "socialisme de marché" ou de l'anarcho-capitalisme. »

Jean-François Revel
[modifier]14 octobre


« Peu de gens sont prêts à reconnaître que l'ascension du fascisme et du nazisme a été non pas une réaction contre les tendances socialistes de la période antérieure, mais un résultat inévitable de ces tendances. C'est une chose que la plupart des gens ont refusé de voir, même au moment où l'on s'est rendu compte de la ressemblance qu'offraient certains traits négatifs des régimes intérieurs de la Russie communiste et de l'Allemagne nazie. Le résultat en est que bien des gens qui se considèrent très au-dessus des aberrations du nazisme et qui en haïssent très sincèrement toutes les manifestations, travaillent en même temps pour les idéaux dont la réalisation mènerait tout droit à cette tyrannie abhorrée. Il y a aujourd'hui encore une raison plus pressante pour que nous essayions sérieusement de comprendre les forces qui ont créé le national-socialisme ; c'est que cela nous permettra de comprendre notre ennemi et l'enjeu de notre lutte. »

Friedrich A. Hayek
[modifier]15 octobre


« Ces mêmes socialistes qui, aujourd'hui, lancent si facilement leurs reproches de fascisme feraient bien d'être conscients qu'avec leur adoration de l'État universel, la référence permanente au collectif et le mépris de la liberté individuelle, ils sont bien plus proches d'une vision fasciste du monde que nous. Ce n'est pas un hasard si les hordes brunes se sont appelées les "nationaux-socialistes". »

Christoph Blocher
[modifier]16 octobre


« Cette notion d'échange inégal est centrale dans la théorie marxiste et il faut bien voir qu'elle porte en germe la condamnation radicale de toute liberté contractuelle. (...) Adhérer à la thèse marxiste de l'échange inégal, de l'exploitation, c'est prétendre qu'un contrat qui est accepté de part et d'autre est malgré tout injuste, qu'il est malgré tout le signe d'une « exploitation ». C'est là récuser toute logique, puisque, dans ce sens, il ne peut y avoir d'exploitation sans violence ou fraude. C'est aussi nier toute responsabilité personnelle, puisque l'on suppose implicitement que les agents ne sont pas autonomes. »

François Guillaumat
[modifier]17 octobre


« Chaque individu (...) est, sauf circonstances exceptionnelles, propriétaire d'un capital : sa propre capacité de penser rationnellement et d'agir - de travailler. (...) ce qui compte le plus n'est autre que le courage, la persévérance et l'habileté mis à s'imposer des disciplines, s'adapter, innover, faire au mieux avec ce qu'on a, « en vouloir » et savoir « s'y prendre » (ce qui ne s'apprend pas dans les écoles mais dans l'expérience courante de la vie). Tout individu normal possède donc un capital « vivant » dont il peut et doit savoir tirer profit, il est comptable de l'usage qu'il choisit d'en faire: le négliger, le gaspiller ou le faire fructifier. Son sort se joue d'abord dans les décisions qu'il prend en ce domaine et qui font qu'il va plutôt tendre à réussir et gagner, perdre et échouer - ou végéter. »

Alain Laurent
[modifier]18 octobre


« L'essence de l'échange (...) c'est que les hommes sont différents. Et l'échange, en réalité, ne se fait pas entre des nations (...) mais entre des hommes. Ou entre des groupes d'hommes qui eux aussi sont forcément différents, avec des coûts ou des avantages différents, et donc qui sont incités à l'échange. »

Philippe Simonnot
[modifier]19 octobre


« Pendant des années, les économistes keynésiens nous ont expliqué que la cause essentielle du chômage résidait dans l’insuffisance des salaires. Avides de faire un profit immédiat, les employeurs proposeraient des salaires trop bas, la généralisation de ce comportement aboutissant à une insuffisance de la demande globale.

(...) Après avoir dénoncé les méfaits des mécanismes du marché du travail responsables de salaires de misère, les théories de la Nouvelle Economie Keynésienne (N.E.K.) nous expliquent aujourd’hui, à grands renforts d’équations, quasiment le contraire. La théorie du salaire d’efficience résume bien cette nouvelle position. Selon cette théorie, les employeurs, dans un souci d’attirer les meilleurs employés ou de conserver les plus motivés et retenir les plus qualifiés (de limiter le turn-over), vont proposer des salaires supérieurs au salaire d’équilibre. Si on laisse alors les agents libres de s’entendre autour de la détermination d’un tel salaire d’efficience, la généralisation de ce comportement aboutira au niveau macroéconomique à un chômage qualifié « d’équilibre ».

(...) Même si l’on admet implicitement que les employeurs ne sont plus d’avides exploiteurs, ils produisent à leur insu le chômage en voulant récompenser les plus compétents ! »

Jean-Louis Caccomo
[modifier]20 octobre


« L'idée selon laquelle l'échange pourrait être inégal est largement répandue. Or elle est fausse, radicalement et définitivement fausse. Il est en effet un principe universel, à savoir qu'un échange libre est profitable aux deux partenaires (sinon, bien sûr, ils ne le décideraient pas). »

Pascal Salin
[modifier]21 octobre


« Ce qui fait vivre le capitalisme, ce n'est pas l'Internet ni les franchises de fast-food. C'est le capital. Lui seul apporte les moyens de soutenir la spécialisation ainsi que la production et l'échange de biens sur un marché plus vaste. Il est la source de l'accroissement de la productivité et donc de la richesse des nations. »

Hernando de Soto
[modifier]22 octobre


« L’interventionnisme étatique est fréquemment justifié sous le prétexte que seul l’Etat serait capable de prendre des décisions en tenant compte de leurs conséquences à long terme pour l’ensemble d’une société. Cet argument est en fait très étrange. En effet l’Etat, cette abstraction, est en réalité composé d’hommes et de femmes qui poursuivent leurs propres buts et recherchent leur propre intérêt. Or, pour eux, l’horizon naturel est celui de la prochaine élection et ils sont donc incités à donner des avantages immédiats aux citoyens, quelles qu’en soient les conséquences fâcheuses à long terme. Par contre un individu a intérêt à prévoir les conséquences de ses décisions pour sa vie entière et même celle de ses enfants. »

Pascal Salin
[modifier]23 octobre


« L'une des parties, le Capital, prendra la charge de tous les risques et la compensation de tous les profits extraordinaires, tandis que l'autre partie, le Travail, s'assurera les avantages de la fixité. Telle est l'origine du salaire. (...) Plus tard, les deux associés, sans rompre l'association, traitèrent à forfait du risque commun. Il fut convenu que l'une des parties donnerait à l'autre une rémunération fixe, et qu'elle assumerait sur elle-même tous les risques comme la direction de l'entreprise. Quand cette fixité échoit au travail antérieur, au capital, elle s'appelle Intérêt ; quand elle échoit au travail actuel, elle se nomme Salaire. »

Frédéric Bastiat
[modifier]24 octobre


« Lorsque, après le coup d'Etat d'octobre 1917, Trotski déclara que le gouvernement provisoire avait été "envoyé au dépôt d'ordures" (ce que les Français traduisirent avec bonheur par "était tombé dans les poubelles de l'histoire"); lorsque, en 1956, Khroutchev cria à des journalistes occidentaux : "Nous vous enterrerons tous !", le régime affichait son inébranlable confiance en lui-même, jointe à ses persistantes et indubitables dispositions d'éboueur et d'entrepreneur des pompes funèbres. Tout comme son héritier Mao avec ses Cent Fleurs, cultivées sans doute en vue de couronnes mortuaires, ainsi qu'on devait le découvrir. Mais, ce dont ces héros ne se doutaient pas, c'est que leurs propos allaient s'appliquer à eux-mêmes, au communisme et non au capitalisme. Ils commencèrent par enterrer une foule de communistes, bourrant leurs cimetières de leurs propres populations. Aujourd'hui, leur système à son tour tombe dans leurs chères "poubelles de l'histoire". »

Jean-François Revel
[modifier]25 octobre


« Si les routes, les chemins de fer, les banques, les compagnies d'assurances, les grandes compagnies à capital social, les universités et les établissements de bienfaisance étaient autant de branches du gouvernement ; si, de plus, les corporations municipales et les conseils locaux, avec tout ce qui leur incombe aujourd'hui, devenaient autant de départements de l'administration centrale ; si les employés de toutes ces diverses entreprises étaient nommés et payés par le gouvernement et n'attendaient que de lui leur avancement, toute la liberté de la presse et toute la constitution démocratique n'empêcheraient pas ce pays ni aucun autre de n'être libre que de nom. »

John Stuart Mill
[modifier]26 octobre


« Le symbole de toute relation (...), le symbole moral du respect de l’être humain, c’est le commerce. Nous qui vivons de nos valeurs et non du pillage, sommes des commerçants, à la fois matériellement et spirituellement. Un commerçant est un homme qui gagne ce qu’il possède et donne ce qu’il doit en retour. Un commerçant ne demande pas d’être payé pour ses manquements, pas plus qu’il ne veut être aimé pour ses défauts ; un commerçant ne donne pas son corps en pâture ni son âme en aumône. De même qu’il ne donne le fruit de son travail qu’en échange de valeurs matérielles, il donne les valeurs de son esprit – son amour, son amitié, son estime – seulement en échange de vertus humaines, en paiement pour le plaisir personnel et égoïste, qu’il reçoit des hommes qu’il juge dignes de traiter avec lui. Les parasites mystiques qui, à travers les âges, ont insulté et méprisé les commerçants, tout en honorant les mendiants et les pillards, avaient un motif secret : le commerçant était l’être qu’ils redoutaient, le modèle de l’homme juste. »

Ayn Rand
[modifier]27 octobre


« L’histoire du commerce est celle de la communication des peuples »

Charles de Montesquieu
[modifier]28 octobre


« Un salaire est le terme décrivant le paiement des services à l'unité d'un facteur travail. Un salaire, donc, est un cas spécial d'un loyer, c'est la location du travail. Sur un marché libre, ce loyer, bien sûr, ne peut pas être capitalisé, puisque l'ensemble du facteur travail, l'homme/la femme, ne peut pas être acheté et vendu pour un certain prix, son revenu doit s'accumuler pour son propriétaire.

C'est ce qui arrive précisément, cependant, sous un régime d'esclavagisme. Le salaire, en fait, est la seule source de loyer qui ne peut pas être capitalisé sur un marché libre, puisque chaque homme est nécessairement propriétaire de lui-même avec une volonté inaliénable. »

Murray Rothbard
[modifier]29 octobre


« Jamais on n'a demandé aux gens de signer ce document. Et la seule raison pour laquelle on ne leur a jamais demandé de le signer, c'est qu’on savait bien qu'ils ne l'auraient jamais fait ; qu'ils n 'étaient pas aussi fous ni aussi mauvais qu'il fallait l'être pour accepter de le signer; que (du moins tel qu'il a été interprété dans la pratique) ce n'est pas ce qu'un homme intelligent et honnête souhaite pour lui-même; ni non plus ce qu’il a le droit d'imposer à autrui. Du point de vue moral, la Constitution est tout aussi dépourvue de toute obligation que les pactes que concluent entre eux les bandits, voleurs et pirates, mais sans jamais les signer.

Les partisans visibles de la Constitution, comme les partisans visibles de la plupart des autres gouvernements, se rangent dans trois catégories, à savoir: 1. Les scélérats, classe nombreuse et active; le gouvernement est pour eux un instrument qu'ils utiliseront pour s'agrandir ou s'enrichir; 2. Les dupes -- vaste catégorie, sans nul doute, dont chaque membre, parce qu'on lui attribue une voix sur des millions pour décider ce qu'il peut faire de sa personne et de ses biens, et parce qu'on l'autorise à avoir, pour voler, asservir et assassiner autrui, cette même voix que d'autres ont pour le voler, l'asservir et l'assassiner, est assez sot pour imaginer qu'il est "un homme libre", un "souverain"; assez sot pour imaginer que ce gouvernement est "un gouvernement libre", "un gouvernement de l'égalité des droits", "le meilleur gouvernement qu'il y ait sur terre", et autres absurdités de ce genre; 3. Une catégorie qui a quelque intelligence des vices du gouvernement, mais qui ou bien ne sait comment s'en débarrasser, ou bien ne choisit pas de sacrifier ses intérêts privés au point de se dévouer sérieusement et gravement à la tâche de promouvoir un changement. »

Lysander Spooner
[modifier]30 octobre


« C'est l'erreur de tous les "socialismes démocratiques", qui consiste à croire que, dès lors que chacun participe au pouvoir, il importe peu que le pouvoir lui-même soit illimité et puisse contrôler tous les aspects de la vie sociale. »

Philippe Nemo
[modifier]31 octobre


« la possession d'un fond de terre est un monopole, mais ce monopole, c'est la nature qui l'a créé. En est-il de même pour des procédés industriels ? Non, puisqu'on peut s'en servir à 100 lieux différents. En attribuant à celui-ci ou à celui-là la possession exclusive d'un fonds de terre, la loi ne fait que respecter la nature des choses. En réservant à un seul homme l'exploitation d'une invention industrielle, elle viole la nature des choses. »

Charles Coquelin